Alfa Romeo Spider

Bonnes raisons

• Les juges du "Cabriolet de l'année" ne se soucient pas de la traction avant ou arrière, ils s'intéressent au plaisir du cabriolet, qu'il soit ouvert ou fermé. Et le **Spider d'Alfa Romeo a été élu primus de cette année en 2006, excusez du peu.

• Alfa Romeo a toujours conçu des moteurs essence innovants, il suffit de penser au Twin Spark. Le Spider en a naturellement plusieurs sous le capot avant, dont un très intéressant 1750 TBi. Il est doté d'un turbocompresseur, ne souffre pas du décalage du turbo et, avec 200 ch, donne au Spider une vitesse plus que suffisante.

• Comme le pare-brise s'étend presque au-dessus de la tête du conducteur, on est bien assis à l'abri du vent dans le Spider, et s'il faut être encore plus silencieux, un pare-brise en plexiglas est installé entre les 2 sièges.

• La capote se replie entièrement électriquement, pas en roulant, et disparaît proprement entre les sièges et le coffre. Cela n'a aucune répercussion sur le volume du coffre, qui, avec 237 l, n'est pas excessif, mais tout à fait utilisable, malgré le seuil élevé. Les conducteurs de cabriolet voyagent léger, c'est presque une loi (et il y a aussi de la place derrière les sièges).

Données importantes

Ce n'est pas immédiatement la variante la plus populaire de la famille, mais l’Alfa Spider peut être acheté avec 4 roues motrices. Vous obtenez immédiatement un V6 puissant et un badge Q4 sur la carrosserie, mais c'est une combinaison qui donne au Spider une grande maniabilité, associée à des performances fougueuses. Mais le vrai sport, non.

Le Spider pourrait associer la version diesel à un Q-Tronic. Il s'agit d'une automatique à 6 vitesses avec des caractéristiques remarquables. Par exemple, elle disposait d'une fonction de freinage en cas de relâchement de l'accélérateur, elle passait automatiquement au point mort à l'arrêt, elle avait une fonction permettant de reconnaître (et d'anticiper) les virages et les pentes, mais vous pouviez également passer vous-même les vitesses (de manière séquentielle). L'automatique était également disponible sur la version V6 Q4.

Ce Spider (939 dans le jargon Alfa) est basé sur la très sous-estimée Brera. C'est une tradition chez Alfa, qui a basé son Spider successivement sur la Giulia, la GTV et enfin la Brera.

Moteurs

Alfa Romeo disposait d'une large gamme de moteurs pour le Spider. En ce qui concerne les moteurs essence, il y avait le 1750 TBi (200 ch, 320 Nm, 8,5 l/100 km de consommation moyenne, 192 gr/km CO2), à injection directe et turbocompressé. Le prochain en ligne : 2.2 JTS, à double bougie, 185 ch, 230 Nm, consommation 9,5 l/100 km, 218 gr/km CO2. Les deux variantes étaient des 4-cylindres, le 3.2 JTS était un V6, bon pour une consommation de 11,1 l/100 km, 322 Nm, 260 ch et 322 Nm de couple maximum. Alfa Romeo a également construit des diesels : un 4-cylindres en ligne 2,0 litres, bon pour 175 ch et 360 Nm (consommation de 5,5 l/100 km, 142 gr/km CO2) et un 2,4 litres 5-cylindres en ligne, 20 soupapes, 210 ch et 400 Nm pour une consommation de 7,0 l/100 km (179 gr/km CO2), injection directe multijet et c'est ce dernier moteur qui s'en sortait le mieux avec le Spider de plus de 1,6 tonne.

Dimensions

Le dernier Spider mesurait 4,4 m de long, 1,9 m de large, 1,32 m de haut, l'empattement était de 2,53 m et il pesait entre 1 480 et 1 685 kg selon le moteur et la boîte de vitesses (V6 avec automatique). Le réservoir pouvait contenir 70 l.

Variantes

En dehors de ses prédécesseurs (à proprement parler, Alfa Romeo a commencé à appeler ses cabriolets Giulietta Spider dès 1955), le dernier Spider cherche ses différences principalement dans les moteurs, et avec ces moteurs viennent également de meilleurs équipements de série. Il n'est donc pas surprenant que le Q4 (avec le V6, la Q-tronic et les 4 roues motrices) soit le Spider le mieux équipé, où les garnitures en cuir sont omniprésentes. La console centrale en aluminium brossé pourrait également recevoir une finition noire mate.

Prix

Le dernier prix neuf que nous connaissons, celui de la 2.2 JTS, était de 32 000 €. D'occasion, si vous cherchez un peu, vous pouvez l'acheter pour 20 000 € aujourd'hui, mais elle aura un kilométrage avoisinant les 100 000 km.

Design

Extérieur

L'extrémité avant est clairement celle de la dernière 159, mais au-delà de cela, sa ligne de flanc ascendante et son angle très prononcé, qui donne encore plus l'impression d'un robinet, font ressortir le pare-brise. Le Spider ne semble pas avoir de pare-chocs, il est donc intégré à l'avant et à l'arrière. Le Spider a également emprunté à la 159 pour les feux arrière, mais en bas, nous voyons un diffuseur avec quatre tuyaux d'échappement et, surtout, les courbes des passages de roues. Un subtil spoiler se trouve à l'extrémité du coffre. Fermé, le capot est un petit dôme qui ne dénature pas les lignes du Spider.

Intérieur

L'intérieur est construit autour de deux occupants avec un grand sens du cockpit. Elle est assurée par la console centrale qui est tirée de l'étagère de bord en faisant un angle avec le levier de vitesse. Ce levier de vitesse se trouve sur un large tunnel central, qui disparaît derrière les sièges avant. Il y a cependant des compartiments de rangement verrouillables et vous pouvez toujours ranger les sacs de week-end. Dans la console centrale se trouve un écran, qui en bas avec des boutons (fins) actionnés, montre ses réglages. Les sièges offrent suffisamment de maintien, sans être sportifs. Le tableau de bord lui-même comporte deux compteurs, entre lesquelles se trouve un écran d'information. C'est ce qu'on appelle un bon design italien alors.

Sécurité

Un contrôle de traction réglable selon les caprices du jour et des freins ABS avec répartition de la force de freinage constituaient la sécurité active du Spider. Les arceaux derrière les appuis-tête, les ceintures de sécurité et les airbags servent à minimiser les conséquences d'un impact. Euro NCAP n'a pas testé la Spider pour sa solidité structurelle, pas plus que la Brera.