Citroën 2CV

Deux nuances de gris

Peu de voitures ont profondément modifié le cours de l'histoire : la ** Volkswagen Coccinelle**, la Mini Morris, la Fiat 500 et la Citroën 2CV. La 2CV a bougé la France rurale, où les départements des aïeux n'avaient même pas de routes goudronnées, et a été particulièrement bien conçue pour cette tâche. Économique, spacieuvr et, surtout, n'ayant peur de rien.

Bonnes raisons

• La 2CV est dépourvue de toute électronique. La simplicité prône. C’est aussi le cas pour son moteur bicylindres. On en peut faire plus simple.

• La 2CV est connue pour sa suspension spécifique qui lui fait prendre du gîte au freinage et tanguer dans les courbes. Mais chaque nid-de-poule et chaque bosse est aplanis sans aucun effort.

• Dans le contexte économique difficile d’après-guerre, la 2CV était une voiture extrêmement économique. Elle pouvait facilement atteindre les 6,0 l/100 km, une prouesse pour l’époque.

• La 2CV est ancrée dans nos mémoires, que ce soit via le cinéma Français ou les histoires familiales. Un point commun à toutes ces histoires cependant : malgré son emprunte relativement petite, la ‘deuch pouvait embarquer 4 adultes et leurs bagages.

Données importantes

Tout au long de sa carrière, la 2CV a connu plusieurs mises à jours, plusieurs variantes mais la base est toujours principalement rester la même.

Citroën a même inventé à l’époque ce que nous appelons aujourd'hui le ludospace, une camionnette équipée pour un usage familial. À l'époque (années 1950), c’étaient es fourgonette qui servaient au vendeur du marché ou autres brocanteurs.

La plaque de base de la 2CV a servi à d'autres voitures : la Dyane, longtemps considérée comme le successeur de la 2CV, l'Ami avec sa lunette arrière caractéristique et la Méhari, indispensable sur la côte d'Azur pour les porteurs de tongs. Et quand on parle de la Renault 4L, on parle toujours du levier de vitesse qui sortait de la boîte à gants, mais la 2CV était le première à opter pour cet arrangement étrange.

Moteurs

Toutes les ‘Deuch ont toujours été équipées d’un bicylindre refroidi par air. Dans sa première version, il développait à peine 9 ch pour 375 cm3. Avec cela, la 2CV atteignait une vitesse maximale de 63 km/h. Au fil des ans, le 2-cylindres a toujours gagné un peu plus de capacité (435 cc dans la 2CV 4 et 602 cc dans la 2CV 6) et la puissance est passée de 18 à 28 ch, pour finalement atteindre 29 ch. L'architecture du moteur a été à peine modifiée : pas de pot catalytique, pas d'injection électronique, mais il ne pouvait même pas fonctionner avec de l'essence sans plomb.

Dimensions

Au cours de sa vie, la 2CV mesurait 3,83 m de long, 1,48 m de large et 1,60 m de haut. Il y avait quatre sièges, mais la plupart étaient occupés par des enfants à l'arrière. La voiture pesait 560 kg à vide. À partir de 1982, elle a reçu des freins à disque à l'avant.

Variantes

Nous avons déjà parlé des 2CV 4 et 2CV 6 pour les moteurs, pour aboutir à la Charleston. C'était sans aucun doute une version de luxe de la 2CV, avec des sièges avant décents et une banquette arrière pour démarrer. Entre-temps, le ‘Deuch avait également reçu des freins à disque, obtenus à partir de son successeur le Dyane 6. Comme versions, le Special, Dolly, Club et Charleston sont les plus connus. Des produits dérivés comme l'Acadyane, l'Ami, la Sahara et la Mehari ont transformé la plate-forme de la 2CV en une activité lucrative.

Prix

En 1990, la Charleston coûtait environ 5 000 €. En tenant compte de l’inflation, cela équivaut à une valeur de 14 000 € en 2021. Si vous voulez acheter une Charleston d'occasion bien entretenue aujourd'hui, vous dépenserez un bon 12 000 €. Pas mal. Et au fil des années, une 2CV en bon état devient de plus en plus chère.

Design

Extérieur

Lorsque la Citroën 2CV a été présentée au Salon de l'automobile de Paris, la presse automobile internationale s'est demandée si elle était équipée d'un ouvre-boîte. La première version avait un toit en toile jusqu'au pare-chocs arrière, qui s'est ensuite transformé en toit en toile. Elle était cependant grande – assez pour que le conducteur porte un chapeau - haute sur pattes pour passer à travers champs et n’avait qu’un seul phare avant. Elle évolue plus tard avec deux feux.

Intérieur

À l'intérieur aussi, la 2CV était toute rudimentaire. Même la colonne de direction n'était pas cachée. Il y avait à peine un compteur digne de ce nom et les informations données au chauffeur étaient extrêmement rares. Une console centrale, la 2CV n'en avait pas, et encore moins une radio (beaucoup plus tard). On ne pouvait pas l'entendre avec le bruit du boxeur de toute façon. Au moins, la version Charleston avait des sièges décemment rembourrés.

Sécurité

Le fait que les freins à disque avant innovants soient largement mentionnés en 1982 peut déjà indiquer que, même en 1990, la 2CV n'était pas très concernée par la sécurité active. Sans parler de la sécurité passive. Les ceintures de sécurité, c'était à peu près la seule protection. Les airbags n'ont jamais connu la 2CV.

Alternatives

La 2CV était et reste si unique qu'il n'existe aucune alternative. Qu'en est-il de la Renault 4L, me direz-vous ? Il s'agissait certainement d'une voiture avec des réglages différents, plutôt un petit break et en plus avec un 4-cylindres. La plus proche de la 2CV était la Dyane, qui, avec une carrosserie plus moderne, adoptait parfaitement la philosophie de la 2CV.