smart brabus

Hayek. Chantre de la personnalisation, la marque Smart s'est tournée vers le préparateur Brabus en 2002, pour que celui-ci crée une version à la fois sportive et esthétiquement reconnaissable de la plupart des modèles commercialisés. La Smart-Brabus GmbH est ainsi une société à part entière dont les voitures d'occasion sont plébiscitées. Le point de départ de cette joint-venture est une préparation de la Fortwo, réalisée par Brabus sur ses fonds propres. Intéressé par le concept qui rejoignait celui de la personnalisation voulue par Mercedes-Benz concernant les Smart, le constructeur a alors pris la décision de se rapprocher du préparateur. Rappelons que Brabus n'a fait que très peu d'infidélités à Mercedes-Benz. Le préparateur actualise ainsi régulièrement le record de la berline la plus rapide du monde à partir de la gamme de la marque allemande.

Les différentes Smart Brabus

La première Smart Brabus a été la Fortwo, proposée en versions coupé et cabriolet. Elle recevait des voies avant et arrière plus larges, ainsi qu'un kit carrosserie spécifique. Ce dernier pouvait évoluer selon les goûts (et le porte-monnaie) du client. Cette première génération de Smart Brabus Fortwo s'est vendue entre 2002 et 2006. Lui a succédé la Fortwo de deuxième génération, à la fois plus puissante, mieux équipée et un peu moins chère. Deux finitions sont disponibles : Brabus (assez répandue sur le marché de la voiture d'occasion) et Brabus Xclusive. Cette dernière ajoute à la préparation moteur le kit carrosserie et une sellerie cuir. En 2016, une nouvelle version basée sur la plate-forme commune avec Renault est arrivée sur le marché. Mais Brabus ne s'est pas exclusivement penché sur la Fortwo. Ainsi, en 2004, c'est tout d'abord le Roadster qui a fait l'objet d'une préparation. Le concept était le même que pour sa petite sœur, avec des voies plus larges et un kit carrosserie évocateur de performance, avec notamment des jantes spécifiques. Sur le marché de la voiture d'occasion, les roadsters Smart sont très difficiles à trouver. Le modèle n'a en effet pas eu le succès escompté en raison de son prix et de son équipement très inférieur à la concurrence. Il en va de même pour la dernière Smart Brabus antérieure aux années 2010 : la Forfour. Disponible seulement deux ans sur le marché, cette dernière n'a été commercialisée en version Brabus que pendant un an. Si elle a été saluée par la presse lors de sa disparition, elle n'avait que très peu suscité l'intérêt auparavant en raison de sa robe trop sage et de ses tarifs excessifs par rapport à ses concurrentes. Surtout, basée sur la Mitsubishi Colt, cette Smart Brabus sortie en 2005 ne reprenait par le concept à moteur arrière cher à la marque. La nouvelle version de 2015, conçue en partenariat avec Renault, propose une version Brabus. La philosophie est néanmoins différente, avec une moindre recherche de la performance pure, au profit d'un concept plus luxueux.

Les motorisations des Smart Brabus

La première génération de Smart Brabus, à l'exception de la Forfour et son 1500 cc suralimenté, recevait le même bloc : un 698 cc développant 75 ch dans la Fortwo et 101 ch dans le Roadster. Rapporté au litre de cylindrée, cette puissance était respectable, d'autant qu'avec ses 2,50 mètres de longueur, la Fortwo ne pesait que 750 kg. Sa vitesse était bridée à 150 km/h, alors que le 0 à 100 km/h était atteint en un peu plus de 10 secondes. Une valeur moyenne, due à une boîte de vitesses relativement lente. Avec un poids de 895 kg, le Roadster atteignait 190 km/h pour un 0 à 100 km/h de 9,8 secondes, conséquence encore une fois de la boîte de vitesses. A noter qu'une version très spéciale du Roadster, limitée à 10 exemplaires, accueillait un V6 construit à partir de deux blocs de trois cylindres 698 cc. Seul modèle Smart produit entre 2007 et 2014, la nouvelle Fortwo a reçu le trois cylindres à 12 soupapes de 999 cc dans sa version Brabus. De quoi délivrer 98 ch pour un poids de 780 kg et atteindre les 155 km/h (vitesse bridée électroniquement). Toujours en raison d'une boîte semi-automatique relativement lente, le 0 à 100 km/h était parcouru en 9,8 secondes.